Bien que l’idée d’avoir une résidence secondaire soit le rêve de tout un chacun, être propriétaire d’un deuxième toit peut avoir des répercussions sur votre contribution fiscale. Entre les impôts fonciers, d’habitation ou encore d’enlèvement des ordures, différentes dépenses sont à inclure dans les frais de fonctionnement. Si vous projetez d’investir, il convient de connaître ces éléments pouvant influencer votre budget.
Des impôts locaux plus importants
Pour commencer, il convient de noter que les impôts locaux sont dus pour toute une année, même si la résidence secondaire n’est occupée que pendant les vacances et les week-ends. La maison est donc assujettie à la taxe foncière (surface bâtie et non bâtie), la taxe d’habitation ainsi que la taxe d’enlèvement des ordures ménagères. Ceci dit, vous pouvez payer cette redevance en même temps que l’enveloppe fiscale (foncière) de votre résidence principale et éviter ainsi de payer une deuxième fois.
Il est par ailleurs fort probable que le taux de votre imposition soit majoré. Si les frais de gestion représentent par exemple 8 % du montant des taxes locales, ils ne s’élèvent pourtant qu’à 4,4 % pour une résidence principale. Idem pour la taxe d’habitation qui peut aller jusqu’à 1,7 % alors que le taux pour une première maison est plafonné à 0,2 %.
La taxe de ramassage des ordures et les impôts de location
La taxe d’enlèvement des ordures est collectée par la commune ainsi, elle devra être payée avec la taxe foncière annuellement, bien que la maison ne soit habitée que quelques semaines. Pour les résidences situées dans les zones de ramassage des ordures, cette redevance est imposée. Par contre, si l’habitation se trouve en dehors de la zone de collecte (à plus de 190 m des bennes), l’administration pourra vous dégrever de cette taxe.
Lorsque vous décidez de louer votre bien, le loyer versé sera assujetti à l’IR (impôt sur le revenu) sous le régime BIC (bénéfices industriels et commerciaux). Au-delà de 32 600 euros de bénéfice par an, vous profitez d’un abattement de 50 %. Par ailleurs, les charges et frais de fonctionnement sont déductibles de l’enveloppe fiscale.
Des avantages fiscaux à connaître
Les propriétaires de résidences secondaires ont cependant une certaine consolation puisqu’ils peuvent bénéficier d’une exonération de la taxe foncière pendant 2 ans. En effet, si vous investissez dans un bien qui nécessite des travaux par la suite (rénovation ou réhabilitation sur logement ancien, transformation bâtiment rural en habitation, etc.). Dès lors que le chantier entraîne une modification du gros œuvre, de la surface habitable ou de la structure du bien, vous profitez de cet abattement (partiel ou total).
Vous pouvez également profiter d’une réduction de la TVA (7 % au lieu de 20 %) notamment pour tous les travaux d’entretien et de maintenance à réaliser sur les biens édifiés depuis plus de 2 ans.